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Arnaud Dubuisson devient Président du SNEPSSI

vendredi 9 avril 2010, par Janine

Arnaud Dubuisson, Président de notre Union Départementale.

Jusqu’à présent vice-président du syndicat CFE-CGC des métiers de l’informatique, Arnaud Dubuisson vient de saisir le témoin tendu par Michel de La Force. Il prend la présidence du SNEPSSI tandis que Michel se concentrera sur la présidence fédérale.

Avec un objectif commun, le développement des deux structures pour gagner le combat de la représentativité en 2013.

Adhérent à la CFE-CGC en 1989, Arnaud Dubuisson a ensuite exercé tous les mandats classiques en entreprise :

- secrétaire du CE et du CHSCT,

- Délégué du Personnel, Délégué Syndical,
mais il a également assumé d’autres responsabilités telles que

- Commissaire du FONGECIF,
- administrateur de la CAF93 …

Arnaud DUBUISSON rappelle volontiers qu’au départ, il n’avait pas “plus que cela” la fibre syndicale… Mais parfois, le tourbillon des événements décide…

En 1989, j’étais informaticien, en une période où l’on n’avait pas de gros problèmes pour trouver du travail, et où l’on était généralement bien payé pour le faire... J’avais du syndicalisme une idée assez caricaturale.

Comme j’étais impliqué dans la vie associative, culturelle, sportive et sociale, j’ai eu l’idée de me présenter en tant que candidat libre au Comité d’Entreprise de l’entreprise où j’exerçais. Décision en apparence anodine... Mais qui a bouleversé ma vie pour plus de vingt ans !

- 7 candidats seulement pour 10 postes à pourvoir : j’ai eu 7 suffrages et j’ai été élu... juste avant que nous ne soyons rachetés 1 an plus tard par le groupe américain CSC...

Je me souviens du PDG américain arrivant avec son chewing-gum, ses bottes et son Stetson, claironnant qu’il allait tout révolutionner dans l’entreprise... Très vite, nous nous sommes retrouvés face un plan social de réduction de 30 % des effectifs, sur les 500 salariés que comptait l’entreprise. Et là, dans une structure qui ne comptait aucun syndiqué, je me suis d’un coup retrouvé en première ligne, pour un combat qui a duré des mois. On a essayé de me licencier, on a falsifié mes dossiers d’évaluation. Du coup je me suis pris au jeu. Je me suis défendu.
J’ai adhéré à la CFE-CGC et soutenu par le Président (de l’époque) de mon Syndicat, j’ai été désigné délégué syndical. Contestation... manipulation... Tribunal... Mon mandat a été annulé, puis confirmé... La CFE-CGC a remporté très confortablement les élections suivantes (6 élus titulaires sur 7) !
L’histoire a continué ensuite avec un Conseil d’Administration truqué (rachat d’une société), où un dirigeant de l’époque a imité ma signature. On a déposé plainte, et le PDG américain a été débarqué !

Vingt ans plus tard, je suis toujours là, délégué syndical central de CSC Computer Sciences SAS. Le groupe américain compte 90.000 personnes dans le monde et 1750 en France.

Quel genre de syndicaliste êtes-vous ? Homme de réseau, de dossiers, de lobbying ? _

AD : J’aime travailler sur le terrain avec les adhérents de notre syndicat, pour les aider à faire respecter leurs droits et mener à bien leur carrière dans les meilleures conditions possibles.
Je crois beaucoup à la dimension de service que doivent aujourd’hui proposer les syndicats.

Ainsi, je mets ma très bonne connaissance des règles du FONGECIF au service des adhérents du SNEPSSI.

La plupart des dossiers “traités” ces 3 dernières années ont abouti à un financement. Cette efficacité profite à la CFE-CGC. Chez CSC, la CFECGC est également très active sur la question du stress au travail.
La Secrétaire (CFE-CGC) du CHSCT est fortement mobilisée. Dans mon entreprise, la section est au service de l’Encadrement, mais aussi de toutes les catégories de personnels.

Quelles vont être vos ambitions pour le SNEPSSI ?

En tant que responsable, mon ambition pour notre syndicat est vraiment de constituer des sections syndicales fortes, avec des représentants efficaces. Cela suppose qu’ils soient pointus sur leurs champs d’intervention, formation, conseil, défense des intérêts des personnes.
C’est pourquoi il faut qu’en amont, nous attachions un prix très important à la formation de nos adhérents.

Michel de La Force a commencé de développer des actions dans ce sens. Nous y avons travaillé ensemble et je vais évidemment continuer l’effort, dans la même direction.
Développer l’organisation, augmenter le nombre d’adhérents, cela passe nécessairement par le soutien efficace à nos porteurs de mandats.
En les aidant à mieux représenter leurs collègues, nous renforcerons la bonne image et la crédibilité du syndicat. _

L’un des réservoirs d’adhésions potentielles se trouve aussi dans toutes ces petites et moyennes structures où s’organisent pour la première fois des élections.
Concrètement, je souhaite dès à présent que nous soyons plus actifs dans la négociation de protocoles préélectoraux. De très nombreuses entreprises nous sollicitent pour négocier ces protocoles ; la plupart du temps nous n’y avons pas de représentants, mais nous essayons pourtant de répondre favorablement.

Ainsi, des salariés ayant des inquiétudes ou des interrogations sur leur emploi, pourront alors nous contacter plus facilement.
Nous nous présentons comme des relais crédibles, et pouvons y gagner de nombreux adhérents. Et dans l’autre sens, les entreprises ont besoin de négocier des accords (sur le stress, les seniors, l’égalité Homme/Femme, etc.) et savent que la CFE CGC est un syndicat qui, sans confondre dialogue et complaisance, se présente en interlocuteur responsable.

_ Article tiré de CADRES AVENIR N° 4 REVUE de la FIECI

Arnaud Dubuisson nous a relaté dans cet article une partie de sa vie professionnelle et syndicale au sein de son entreprise et de la CFE-CGC

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