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Bernard van Craeynest (CFE-CGC) s’oppose à une diminution de la durée d’indemnisation chômage

vendredi 14 janvier 2011, par Janine

« Il est hors de question de perdre notre temps avec de fausses bonnes idées du type de celle émise hier par Pierre Méhaignerie [député UMP, d’Ille-et-Vilaine, président de la commission des Affaires sociales] qui imagine limiter dans le temps et plafonner l’indemnisation du chômage, sous prétexte que cela favoriserait une insertion plus rapide dans l’emploi  », déclare Bernard van Craeynest, président de la CFE-CGC, vendredi 14 janvier 2011.

«  Je rappelle que l’on est dans un système assurantiel et que chacun cotise en fonction de son salaire et est indemnisé en fonction du préjudice qu’il subit  », précise-t-il.

À un peu plus d’une semaine de l’ouverture de la renégociation de la convention d’assurance chômage le 24 janvier 2011, le président confédéral tire « un bilan plutôt positif » de la précédente convention de 2009 que la CGC n’a pas signée à l’époque. Au final, cette convention de 2009 « mérite d’être poursuivie », avance Bernard van Craeynest.

Il annonce un «  renforcement des liens entre organisations syndicales  » sur ce dossier, avec un « travail en amont » de telle sorte à « être les plus unis possible » lors de la prochaine négociation.

En ce qui concerne la fusion des dispositifs de reclassement des licenciés économiques (CTP et CRP), le président confédéral se déclare « d’accord sur le principe ». « Pour autant, reste ouvert le débat sur qui paye quoi » entre partenaires sociaux et l’État.
Au-delà, « nous insistons aussi sur le fait que ces dispositifs ne concernent que les licenciés économiques qui restent marginaux par rapport aux autres licenciés ». Globalement, « nous souhaitons que Pôle emploi soit en capacité d’assurer toutes ses missions » en matière d’accompagnement des demandeurs d’emploi.

LIMITER L’UTILISATION DES FORFAITS JOUR

Par ailleurs, après les récents débats sur le temps de travail au sein de la classe politique, Bernard van Craeynest explique que « la loi du 20 août 2008 a engendré un recours accru aux ’forfaits jours’, passant de 8 % des salariés à 12 % en deux ans et demi. Cela montre que les souplesses existent ». Ceci étant, le président confédéral pointe certaines « dérives » du système, avec notamment le fort développement des « forfaits jours » pour les salariés non cadres. « Nous pourrions mettre un verrou, en ne l’autorisant par exemple que pour les salaires supérieurs à 50 000 euros », propose-t-il.

« Nous avons mis en sourdine notre projet de nouvelle structure pour créer la troisième force syndicale », indique aussi Bernard van Craeynest. En effet, la CFE-CGC a abandonné son projet de créer une nouvelle confédération généraliste, à laquelle d’autres confédérations auraient pu s’affilier. «  La troisième force syndicale se construit tous les jours sur le terrain et cela continuera avec l’Unsa, mais aussi avec la CFTC et FO  », avance-t-il.

Globalement, « on se fixe pour objectif 2013 [date de la première mesure de la représentativité syndicale au niveau national interprofessionnel] : on regardera l’état des lieux syndical à ce moment là et on verra ce que l’on veut faire pour la suite ».

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