La moitié des cadres classés aux premiers niveaux des grilles cadres ont un
salaire inférieur à 2 080 euros en 2010 ». Pire, « … la grille des cadres démarre
à un montant inférieur à 75 % du plafond de la Sécurité sociale dans près d’une
branche sur deux en 2010 » et, les salaires minima moyen et médian des premiers niveaux cadres sont inférieurs de 30% au plafond de la sécurité sociale (2 885 € en 2010).
Il est indispensable pour la CFE-CGC :
_
de relancer une politique dynamique d’augmentation des salaires de base.
Les salaires de l’encadrement n’offrent plus de perspective motivante et n’assurent la reconnaissance des compétences des salariés et ne garantissent
plus le maintien du pouvoir d’achat ;
d’élargir l’éventail des salaires.
Il est inadmissible de constater que le resserrement de l’éventail des salaires persiste !
Il est impératif de redéployer l’éventail des salaires afin de concourir à l’évolution de carrière des salariés ;
de mettre en œuvre un pacte de progression de rémunération
* en instaurant un salaire minimum plancher pour l’ensemble des salariés non cadres au forfait jour égal au plafond de la sécurité sociale soit (2 946€/ mois, 35 352€/an pour 2011) afin de rémunérer correctement les salariés qui ne peuvent bénéficier du décompte horaire de leur temps de travail, qui sont autonomes et assurent des responsabilités croissantes.
* en créant un salaire minimum de base de référence « Cadre » égal au
salaire charnière de l’AGIRC (3 259,55€/mois, 39 146,63 €/an en 2011). Il offrirait des perspectives d’évolution salariale motivantes.
La CFE-CGC demande également :
que l’individualisation des salaires soit négociée.
une rémunération égale entre les hommes et les femmes.
un encadrement des rémunérations exorbitantes voire indécentes de certains
cadres dirigeants. Il serait nécessaire de mettre en place des mécanismes
d’ajustement avec des outils adaptés (réglementation, fiscalité...).