L’ouverture de la négociation sur le contrat de génération, vendredi 21 septembre, se fait à faible régime. Face à la situation dramatique des jeunes à la recherche d’un emploi et à celle, douloureuse, des seniors en fin de carrière, la CFE-CGC propose que ce nouveau contrat soit un véritable accélérateur de dynamisme pour l’entreprise, bien différencié de l’apprentissage ou de l’alternance.
Le MEDEF, pour sa part, s’il s’en tient au cadre assigné par le gouvernement, ne fait montre d’aucune initiative inventive…
La CFE-CGC souhaite que cette négociation s’enrichisse de dispositions nouvelles, notamment en direction des entreprises de moins de trois cents salariés qui pourraient être tentées de jouer la montre en ne négociant que des plans d’actions a minima.
Elle entend bien que soient respectés le principe des embauches en CDI, l’apport des engagements et indicateurs contenus dans les accords seniors qui vont être absorbés, la valorisation contractuelle du tutorat, les anticipations de carrière pour les seniors concernés et les transmissions de compétences pour une véritable professionnalisation du jeune recruté.
La CFE-CGC en appelle à la volonté de tous les acteurs de la négociation pour créer un véritable antidote à la perte de vitesse de notre économie et à l’envolée du chômage !
Le service communication CFE-CGC