Union départementale UD 93 CFE-CGC
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Des mots qui ne suffiront pas à faire croire aux classes moyennes qu’elles ne se font pas plumer !

La CFE-CGC adresse, aujourd’hui, au président de la République, ainsi qu’au Premier ministre une lettre pour que les classes moyennes cessent d’être les grandes perdantes des plans de relance, des pactes, de la politique du gouvernement actuel. Les élections municipales ont été le signal de la perte d’espoir en la capacité du gouvernement de représenter les classes moyennes, de les reconnaître et de les soutenir.

Bien au contraire depuis deux ans, les classes moyennes sont en difficulté et voient leur pouvoir d’achat baisser de façon continue et régulière. Le gouvernement a décidé :

- de supprimer la défiscalisation des heures supplémentaires. Cela a touché de plein fouet nos collègues : agents de maîtrise, techniciens et certains cadres autonomes.
- d’augmenter le forfait social qui est prélevé sur l’intéressement et la participation. Il est passé de 8 à 20%. Résultat : 12 points de moins de pouvoir d’achat sur les versements effectués depuis !
- de baisser le quotient familial, ce qui augmente mécaniquement le montant de l’imposition des ménages qui ont des enfants. La dernière décision de passer ce quotient familial de 2 000 à 1 500 euros va être perceptible pour nos collègues sur leurs feuilles d’imposition 2014.
- d’augmenter la TVA au 1er janvier 2014.
- de fiscaliser la part patronale de la complémentaire santé, ce qui représente plus de 400 euros sur la feuille d’imposition.

Cette facture fiscale en hausse constante depuis plus de 2 ans n’est plus acceptable par les classes moyennes que nous représentons à la CFE-CGC. Nous avons alerté dès le début le président de la République et malgré nos alertes répétées, la facture fiscale continue de s’alourdir.

Le président attend-il que les classes moyennes descendent dans la rue pour réagir ?

Il est urgent d’arrêter cette politique en faveur exclusivement des bas salaires car elle tire tout le monde vers le bas. Elle paupérise un peu plus chaque jour les classes moyennes françaises ! Le président de la République et son gouvernement vont -ils rester aveugles et sourds à cette inquiétude ?

Comment comptent-t ‘ils aujourd’hui accompagner les entreprises dans la montée en gamme, l’innovation et la recherche, le concept de l’usine du futur s’ils délaissent ceux qui sont les porteurs dans les entreprises de ces changements : les cadres, agents de maîtrise, techniciens…

Nous attendons aujourd’hui des actes concrets et non des paroles. Il est temps d’agir et non plus de promettre !

Nous demandons :

- 1) une réforme de la fiscalité des ménages avec des prélèvements en baisse,
- 2) un retour du forfait social à 8% et une fiscalité plus avantageuse sur l’intéressement, la participation mais aussi l’actionnariat salariés afin de permettre également à des PME de se lancer dans de tels dispositifs qui associent les salariés aux résultats des entreprises et contribuent ainsi à la compétitivité des entreprises,
- 3) la création d’un écosystème qui permette de redonner confiance aux investisseurs afin de recréer de l’emploi durable et en CDI partout en France y compris dans les TPE et PME,
- 4) de passer à l’offensive au niveau européen pour la mise en place d’un serpent fiscal et social pour commencer à faire converger les politiques fiscales et sociales des différents pays membres.

http://www.cfecgc.org/actualite/eco...


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