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La CFE-CGC et la CFTC ne participeront pas aux manifestations du 23 mars 2010.

AEF INFO

FO mobilisera mais pas avec l’intersyndicale

La CFE-CGC et la CFTC se distinguent de la position intersyndicale prise le 15 février 2010 : les deux confédérations ne participeront pas aux manifestations prévues le 23 mars prochain par la CFDT, la CGT, la FSU, Solidaires et l’Unsa.
Pour la CFE-CGC réunie en bureau lundi 22 février 2010, l’heure n’est pas à la « contestation » mais à la « concertation ». Du côté de la CFTC, dont le conseil confédéral s’est tenu les 17 et 18 février, on estime que de telles actions sont aujourd’hui « prématurées ». Par ailleurs, « la commission exécutive de Force Ouvrière [réunie le 18 février] rappelle que Force Ouvrière n’est pas signataire de la déclaration commune du 15 février, refuse toute ambiguïté et décide de se mobiliser le 23 mars 2010 sur les positions de Force Ouvrière et uniquement sur les positions de Force Ouvrière », donc en parallèle de la mobilisation intersyndicale.

CFE-CGC. La CFE-CGC décide, en premier lieu, de ne pas participer aux mobilisations du 23 mars, « parce que suite au sommet social du 15 février, le président de la République a annoncé une méthode et un calendrier assoupli concernant les retraites. […] À ce stade, [la confédération] n’a pas de raisons pour descendre dans la rue : nous sommes encore dans une phase de propositions et de contre-propositions ». De plus, l’organisation considère que « le mot d’ordre de l’intersyndicale est trop vaste puisqu’il couvre l’emploi, les salaires, le pouvoir d’achat, les conditions de travail, les politiques publiques et les retraites. »

CFTC. De son côté, la CFTC considère « nécessaire de rester mobilisé[e] pour l’Emploi en recherchant les solutions les plus adaptées face notamment au développement du chômage, de la précarité et de la pauvreté ». Pour ce faire, « elle compte sur les rendez-vous demandés et programmés lors du sommet social du 15 février à l’Élysée. En particulier sur les demandeurs d’emploi en fin de droits et sur les mesures de soutien à l’emploi en direction des publics les plus fragilisés par la crise : les jeunes, les familles modestes et les personnes en situation de grande précarité. »

En matière de retraites, « pour la CFTC, la question prioritaire reste celle du financement ». « Dès ce même mois d’avril, lors des rencontres prévues avec le ministre du Travail, le gouvernement devra réellement tenir compte des avis et des propositions exprimés par les partenaires sociaux », estime l’organisation.

FORCE OUVRIÈRE. Enfin, Force ouvrière se désolidarise de l’intersyndicale parce qu’elle considère qu’ « en 2010, outre les attentes en matière de salaires, d’emploi et de lutte contre le chômage, les retraites sont au centre des inquiétudes, donc des revendications prioritaires ». Ainsi, l’organisation prend à nouveau ses distances par rapport au mot d’ordre de mobilisation de l’intersyndicale qu’elle juge trop large.


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