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La recomposition syndicale (source AEF.Info)

La CFE-CGC précise sa stratégie dans le cadre de la recompositions syndicale

« En créant le CRD (comité de réflexion et de dialogue), nous avons créé la structure d’ouverture permettant aux uns et aux autres de venir dialoguer et de construire une nouvelle force syndicale réformiste », indique Bernard van Craeynest, président de la CFE-CGC, mardi 10 mars 2008, après l’adoption du nouveau projet d la confédération de l’encadrement pour « un nouveau paysage syndical ». Selon ce nouveau projet confédéral, « le CRD doit avoir comme stratégie de base l’élargissement à toutes les forces syndicales à même de constituer ce nouveau pôle ». Pour le leader de la CFE-CGC, ce dispositif n’est pas très éloigné de la « structure chapeau », proposée début février 2009, dans laquelle l’Unsa et la CGC auraient dans un premier temps cohabité avant d’un éventuel rapprochement formel à l’horizon 2013.

Dans la nouvelle stratégie de la confédération, ce « CRD pourrait évoluer vers la fin 2009 vers une forme plus structurante et engageante préfigurant, lorsque les conditions seront réunies, les contours d’un nouveau pôle réformiste ». À ce moment-là, « les organisations syndicales qui seront d’accord sur le principe de la nécessité de construire un nouveau pôle réformiste, apprécieront la pertinence et l’opportunité de demander la représentativité inter-catégorielle », précise le projet confédéral. Pratiquement parlant, en plus de la CFE-CGC, ce CRD pourrait être composé de délégations de « FO, [de la] CFTC [ou encore de ] l’Unsa ».

Selon le projet de la CFE-CGC, ce CRD pourrait mener des réflexions sur l’évolution du paysage syndical, l’avenir et la redéfinition du paritarisme, l’avenir du service public, les prochaines négociations interprofessionnelles ou encore le financement des d’organisations syndicales. Parallèlement, « des groupes de travail communs avec les autres organisations syndicales pourront être mis en place à la demande du CRD ».

La CFE-CGC prévoit d’installer douze de ses membres au sein de ce CRD :
- « Quatre membres du bureau national (Bernard van Craeynest, Gérard Labrune, Hélios Insa et Carole Couvert) ;
- Un représentant de chaque fédération de chaque « branche » visée par la loi (construction, commerce, industrie, services) et un représentant des fonctions publiques ;
- Le représentant au Haut Conseil du dialogue social (Bernard Valette) ;
- Un représentant du collège territorial ;
- Un délégué national. »

« RASSEMBLER DEUX BLOCS »

« Ce que nous nous sommes efforcés de faire depuis un mois, c’est de rassembler deux blocs qui se sont constitués au fil des mois entre ceux qui partagent la démarche [de rapprochement avec l’Unsa] que j’ai initiée il y a un an et ceux qui la récusent, estimant que nous n’avons pas suffisamment réfléchi en interne sur toutes les conséquences de la loi du 20 août 2008 [rénovant le dialogue social] », explique Bernard van Craeynest à l’AEF. Par conséquent, des « groupes de travail internes » doivent se mettre en place pour « identifier les conséquences pour la CFE-CGC de la loi du 20 août 2008 ». Doivent notamment être abordées l’ « opportunité des alliances dans les entreprises », la position à choisir entre représentativité catégorielle et représentativité générale, ou encore la mise en place d’un bilan de la représentativité actuelle de l’organisation. Ainsi, « un diagnostic des forces et faiblesses dans les fédérations » doit être réalisé.

« Si nous avions voté il y a un mois, la CFE-CGC aurait explosé et se serait séparée en deux », ajoute Bernard van Craeynest. « J’avais la responsabilité de ne pas entraîner l’organisation vers une explosion qui était programmée. » Ceci étant, le président confédéral est plus que jamais persuadé que, dans la future recomposition syndicale, « si on n’est pas acteur de cette évolution, à un moment ou à un autre, on risque de constater que d’autres organisations sont plus attractives et plus dynamiques, parce que mieux implantées que nous sur le terrain ».

Pour Bernard van Craeynest, « la CFE-CGC est un outil comme le sont la CGT, la CFDT, FO, la CFTC ou l’Unsa, et la question est de savoir si cet outil est, oui ou non, performant pour représenter les salariés ».

AEF.Info

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