Union départementale UD 93 CFE-CGC
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Plaidoyer pour un dialogue social plus efficient et de proximité

La CFE-CGC se bat depuis des mois pour que les salariés continuent demain d’avoir accès à des représentants qui puissent défendre leurs intérêts au plus près du terrain.

Ainsi le CHSCT est la seule instance qui permet de mettre en place une politique de prévention de santé au travail au plus près des salariés. C’est une instance qui garantit que le capital humain que représentent les salariés de l’entreprise soit valorisé au même titre que les autres actifs de l’entreprise. L’objectif avec le maintien des CHSCT est d’être sur une logique préventive et non curative. Comment éviter que la santé des salariés soit détériorée sur le lieu de travail avec parfois des solutions simples et rapides à mettre en œuvre. Comment faire de la qualité de vie au travail une réalité pour davantage de salariés, y compris les techniciens, agents de maîtrise, cadres et ingénieurs comme nos collègues des fonctions publiques. Tel est le défi que relève les représentants de la CFE-CGC dans les CHSCT. Car des salariés plus heureux sur le lieu de travail sont aussi plus productifs pour l’entreprise ou l’administration.

C’est pour cela que la CFE-CGC se bat depuis des mois pour conserver les prérogatives des CHSCT !

De même, nous nous battons pour qu’un projet qui a des conséquences en matière d’emploi ou de conditions de travail fasse l’objet d’une double consultation du siège et de l’établissement concerné. L’objectif là encore est de défendre les salariés au plus près de leur lieu de travail. Il s’agit pour nous d’éviter la mise en place d’un dialogue social à deux vitesses. Avec un dialogue social de qualité dans les sièges des entreprises et un sous-dialogue social dans les établissements ! Pour la CFE-CGC il n’y a pas deux catégories de salariés : quel que soit son lieu de travail, les salariés doivent avoir les même droits et nous en sommes les garants.

Pour garantir un dialogue social efficient, il faut avoir des représentants connectés au terrain, formés, connus et reconnus. Cela passe par le maintien des moyens actuels en terme d’heures de délégations, de formation, mais aussi l’accès à de nouvelles technologies pour pouvoir communiquer plus facilement avec tous les salariés de l’entreprise. Il s’agit aussi pour attirer des talents dans le syndicalisme de faciliter l’accès au parcours syndical et de le valoriser. Une garantie salariale moyenne le temps du mandat n’est pas suffisante, c’est le minimum syndical, mais ce n’est pas ce qui nous permettra d’attirer les meilleurs potentiels.

On a aussi les syndicats que l’on mérite en entreprise...

La CFE-CGC attend donc une vraie reconnaissance du parcours syndical !

La CFE-CGC est prête à envisager la simplification des instances, des sujets de négociations et des calendriers de séances mais la contrepartie doit être triple : maintien des moyens syndicaux actuels, reconnaissance des parcours des militants et association des représentants syndicaux au plus près de la prise de décision et de la définition de la stratégie de l’entreprise.

La CFE-CGC demande donc la mise en place d’administrateurs salariés dans les entreprises de plus de 1000 salariés . Nous demandons que les conseils d’administration comportent un tiers d’administrateurs salariés avec voix délibératives et une représentation cadredans les conseils.

Associer davantage les salariés à la prise de décision, c’est aussi rendre le dialogue social plus mature et faire évoluer la gouvernance des entreprises.

À ce stade, sous réserve des annonces faites par le Premier ministre cet après-midi, le projet du gouvernement semble plus équilibré et ne repart pas de la dernière proposition du Medef mais bien de la feuille de route du ministre du Travail.

La CFE-CGC est donc prudente mais tient à saluer le travail du ministre du Travail et de ses équipes car il y a eu une véritable écoute et une prise en compte des propositions que nous avons portées en vain pendant des mois auprès d’une frange du patronat....

La CFE-CGC est prête à rendre le dialogue social plus efficient pour les salariés, tous les salariés y compris ceux de l’encadrement et les entreprises.

Mais la CFE-CGC refuse de rendre le dialogue social optionnel ou de le brader !

À ce stade, nous attendons des précisions :

- sur l’évolution du nombre d’administrateurs salariés,

- sur le maintien des moyens actuels,

- sur le rôle des suppléants dans les instances,

- sur le maintien des élections sur sigle pour les TPE,

- sur la composition des commissions régionales et des moyens alloués pour qu’elles fonctionnent.

La CFE-CGC attend donc du Premier ministre des annonces pour un dialogue social équilibré en faveur des salariés et des entreprises !


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