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Sept syndicats de Pôle emploi appellent à une grève de 24 heures le 20 octobre 2009

Sept organisations syndicales de Pôle emploi (CFDT, CFE-CGC Métiers de l’emploi, CGT, Snap, SNU, SUD et Unsa) appellent à « un mouvement national de grève de 24 heures, le mardi 20 octobre 2009, dans l’ensemble du réseau et des services » de l’opérateur privé. Dans un communiqué diffusé mardi 13 octobre, date d’une séance de négociation de la future convention collective applicable aux agents de Pôle emploi, elles dénoncent en particulier la dégradation des conditions de travail des agents et du service rendu aux usagers, mais aussi les conditions dans lesquelles s’effectue la négociation.

Cet appel intervient à quelques semaines de la tenue des élections professionnelles : le scrutin, retardé à la demande des syndicats (AEF n°119249), est prévu pour se dérouler dans les régions « la semaine du 9 novembre » et le 20 novembre pour ce qui concerne les services informatiques. Les résultats ne devraient donc pas être proclamés avant les premiers jours de décembre.

S’agissant des conditions de travail, les syndicats mettent en cause « le déploiement des sites mixtes et de l’entretien unique, fait au mépris des IRP (instances représentatives du personnel) et à un rythme effréné », « des orientations et des formations professionnelles insatisfaisantes », « des convocations systématiques et inadaptées des demandeurs d’emploi », ainsi que « des tailles de portefeuilles [de demandeurs d’emploi par conseillers] insupportables ». Elles déplorent en outre la croissance du recours aux CDD, à l’externalisation et à la sous-traitance vers les organismes privés, ou encore un « management par objectifs dont sont également victimes les cadres, placés eux-mêmes sous pression permanente pour respecter des objectifs quantitatifs inatteignables ».

NÉGOCIATION DE LA CONVENTION COLLECTIVE

En ce qui concerne la négociation de la convention collective nationale, les syndicats refusent que le texte qui va servir « de référence individuelle et collective pendant de nombreuses années soit négocié à marche forcée » et que sa finalisation puisse intervenir « alors que des points fondamentaux (formation, durée du travail, activités sociales et culturelles, retraites) sont renvoyés à des négociations ultérieures sans aucune sécurité pour les salariés ». D’autant, assurent-ils, que « sur un nombre important de points, le compte n’y est pas » : « les arbitrages et décisions de la direction ne respectent pas les engagements de la ministre [de l’Emploi Christine Lagarde] sur le ’meilleur des deux’, le texte ne contenant pas d’assurance sur la garantie de l’emploi ». Les discussions sur la CCN se poursuivaient ce mardi pour une conclusion attendue, de source syndicale, à l’issue de séances de relecture prévues les « 26 et 27 octobre ».

Parallèlement, les sept organisations syndicales exigent l’ouverture d’une « négociation pour faire évoluer le statut public de 2003 et que le décret ’fonction publique’ modifiant la grille des catégories B soit respecté ».

Communiqué AEF


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