Union départementale UD 93 CFE-CGC
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Si la transition énergétique a fait des progrès au Sénat, il y a encore des efforts à faire !

Dès le vote à l’Assemblée Nationale, la CFE-CGC a appelé les sénateurs à faire évoluer, en l’amendant et en l’enrichissant, la loi sur la transition énergétique et la croissance verte. C’est désormais chose faite.

Depuis le début des débats, la CFE-CGC n’a de cesse de rappeler ses priorités pour une transition énergétique responsable. Stratégie bas carbone, compétitivité énergétique, sécurité des approvisionnements, lutte contre le réchauffement climatique… ces impératifs exigent un mix énergétique diversifié, privilégiant les énergies peu ou pas carbonées et adapté à un contexte énergétique mondial instable, loin de l’illusion que crée l’actuel contrechoc pétrolier.

Cette transition énergétique doit être pragmatique, pertinente industriellement à l’heure de l’urgence de la relance industrielle et soutenable financièrement, entre compétitivité énergétique, défense du pouvoir d’achat et relance des investissements. Elle doit avoir un fort contenu en emplois, qualifiés et durables. C’est là la condition de son succès dans la durée et de l’adhésion des français.

Amélioration des dispositifs relatifs à la rénovation thermique des logements, soutien à l’économie circulaire, reconnaissance et préservation de l’atout du parc électronucléaire pour un système énergétique décarboné, réforme de la CSPE et rationalisation du soutien au développement des énergies renouvelables qui n’a pas à ce jour permis la construction de véritables filières industrielles et qui fait exploser la facture énergétique payée par les français… la CFE-CGC considère que les évolutions apportées par les sénateurs vont dans le bon sens.

Les parlementaires ne doivent pas s’arrêter en si bon chemin. S’il a été enrichi, le volet mobilités propres de cette loi gagnerait à aller plus loin et à voir levée l’incohérence avec le développement des autocars de la loi Macron. Il faut tout autant éviter les effets d’aubaine que créeraient des dispositifs prévus par cette loi, entre effacement et concurrence dans l’hydraulique, qui seront finalement payés par les français et ne vont pas dans le sens de l’intérêt général !

La CFE-CGC demande donc aux parlementaires, lors de la prochaine commission mixte paritaire, de conforter les avancées du Sénat et d’aller plus loin dans la rationalisation de la loi. Une loi qui gagnerait à voir ses impacts mieux quantifiés : son coût, son efficacité, son financement, son contenu en emplois et sa déclinaison industrielle, technologique et territoriale. C’est à cette condition que les français pourront adhérer aux ambitions de la transition et en devenir de véritables acteurs.

Contact : Alexandre Grillat secrétaire national en charge du secteur Développement durable, Énergies, Logement, RSE Tél : 06 85 02 71 20


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