Union départementale UD 93 CFE-CGC
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Une thérapie de choc pour relancer la croissance ?

Pour la CFE-CGC, cette relance doit passer par un triptyque : la Compétitivité Française, les Emplois qualifiés, le Pouvoir d’achat des classes moyennes et de l’encadrement.

La compétitivité française ne se résume pas à une histoire de coûts salariaux car il y aura toujours un pays moins cher que nous.

C’est pour la CFE-CGC une question :
- de montée en gamme de la production,
- d’innovation et de recherche et développement,
- de mix Hommes machines afin de travailler sur le concept usine du futur et ainsi redevenir compétitif pour relocaliser certaines productions.

La CFE-CGC demande ainsi de déplafonner le CICE qui est aujourd’hui à 2,5 smic afin de permettre aux TPE et PME de recruter des agents de maîtrise et des cadres, qui sont les talents du futur.

Pour accompagner ces trois chantiers vitaux pour l’avenir de la France, il est fondamental d’envoyer de toute urgence de vrais signaux de prise en compte des attentes des classes moyennes. A force de mettre en place des dispositifs d’aides exclusivement tournés vers les bas salaires, le gouvernement est en train de fragiliser durablement l’ensemble des salariés, de paupériser toutes les catégories socioprofessionnelles et plus grave il ne se donne pas les moyens de ses ambitions. En effet, ce sont les agents de maîtrise et les cadres qui assureront le repositionnement de l’industrie et des services français.

Si les classes moyennes ne sont pas entendues par ce gouvernement, alors la fuite des talents se poursuivra. Et dans le même temps, les entreprises ne trouveront pas les ressources nécessaires pour assurer leur développement. C’est cela la logique Gagnant-Gagnant de la CFE-CGC avec des propositions en faveur des entreprises et des salariés de l’encadrement pour être dans une logique durable et responsable.

La CFE-CGC tient à redonner du sens et des perspectives à la classe moyenne et aux salariés de l’encadrement.

Pour la CFE-CGC, la priorité est aujourd’hui de leur redonner confiance et de mettre en œuvre des dispositifs pour leur redonner du pouvoir d’achat. En effet, c’est la consommation des ménages qui assure le peu de croissance que nous avons actuellement et nous évite d’entrer en récession.

Donner des mesures pour la compétitivité des entreprises OUI mais c’est indissociable de mesures en faveur du pouvoir d’achat des classes moyennes. Car produire dans un pays qui ne peut pas consommer ne servira à rien !

La CFE-CGC demande donc une réforme de la fiscalité des ménages avec des prélèvements en baisse. Parallèlement elle demande de revenir à une fiscalité plus incitative sur l’intéressement, la participation et l’actionnariat salarié.

La CFE-CGC en profite pour dénoncer la mascarade du groupe de travail sur la fiscalité des ménages dont les conclusions ne sont pas conformes aux échanges. Nous y voyons une volonté obstinée de mettre en place de façon détournée la progressivité des cotisations sociales qui va encore toucher une seule catégorie : les classes moyennes !

Si le patronat et le gouvernement s’obstinent dans cette voie d’efforts non répartis de façon équitable, la CFE-CGC s’opposera fermement.

Les techniciens, agents de maîtrise, cadres, ingénieurs et agents de la fonction publique ne peuvent plus être la seule variable d’ajustement de toutes les réformes !


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