Le MEDEF veut « se placer sur une trajectoire de retour à l’équilibre de l’UNEDIC ».
Mais, avec le nouveau texte proposé ce matin, la CFE-CGC n’est pas sur « une trajectoire de signature ».
Une sévère dégressivité, qui ne dit pas son nom, est appliquée aux allocations chômage des cadres à partir du 13e mois de chômage. Ce projet est inacceptable pour nous !
Par ailleurs, le MEDEF continue de vouloir appliquer un différé d’indemnisation extrêmement pénalisant pour les cadres.
La CFE-CGC refuse ces brutales et injustes punitions visant les techniciens, ingénieurs et cadres. Elle fait deux propositions pour améliorer le financement, et ce dans une logique d’équité :
Surtaxer les contrats à durée déterminée de courte durée dans une logique de pollueur, payeur. En effet, l’usage qui est fait par les entreprises des CDD de courte durée coûte à l’UNEDIC plus de 5 milliards. Nous attendons de cette négociation que ce préjudice soit compensé par une contribution spécifique applicable aux CDD de courte durée.
Intégrer dans l’assiette des cotisations UNEDIC les salariés dont le salaire annuel est supérieur à 4 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale (150 192 euros).
À un moment où des pactes se construisent au nom de la responsabilité, il est temps que les employeurs assument leurs responsabilités dans le déficit de l’UNEDIC