La loi Macron prévoit par voie d’ordonnance de faire évoluer la médecine du travail, en instaurant des dispositions sur les notions d’aptitude et d’inaptitude ainsi que sur l’organisation des services de santé au travail
La dispersion des textes et des instances dans lesquelles sont traitées ces questions annonce-t-elle une remise en cause, voire une disparition, de la santé au travail ?
Pour la CFE-CGC, ces éléments structurants pour la santé des salariés nécessitent un débat parlementaire : il est inacceptable qu’une telle réforme soit prise par voie d’ordonnance, depuis 1789 les édits royaux sont abolis !
Les partenaires sociaux, les professionnels de santé et les parlementaires sont compétents pour être force de proposition et ainsi faire émerger des solutions qui respectent les directives européennes et préservent les droits des salariés.
La CFE-CGC surtout en cette période de modifications des organisations du travail est attachée à ce que les cadres, managers et techniciens puissent avoir grâce au médecin du travail un espace dédié à l’écoute du travail et de ses difficultés individuelles et collectives !